La crise du Covid 19 a impacté tous les secteurs, mais il y en a qui résistent mieux que les autres. Est-ce que l’immobilier en fait partie ? Est-ce qu’il y a eu des changements sur les prix suite au Covid ?
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Les prix n’ont pas connu de baisse au départ
Le Covid semble n’avoir pas d’impacts considérables sur les prix de l’immobilier, car il n’y a pas eu de chute au départ. Le marché a fait preuve d’une résistance impressionnante. À noter que la plupart des indicateurs économiques étaient en rouge à cause de cette crise sanitaire, mais l’immobilier n’en a souffert que très peu.
Parmi les preuves de cette résistance, il y a par exemple le redémarrage rapide du secteur de l’immobilier après le confinement. Si la plupart des secteurs ont eu du mal à se relever, l’immobilier a rapidement repris du service. Des visites et des signatures d’actes de vente ont eu lieu après la mise à l’arrêt des activités.
Les habitants ont ressenti le besoin d’un cadre de vie plus agréable, d’un logement avec plus d’espace suite aux contraintes du confinement. Grâce à cette demande nouvelle qui a grimpé en flèche, la tendance des prix a été maintenue. Certaines régions ont même constaté une hausse bien qu’elle soit légère.
Les prix ont chuté dans les grandes villes
Le marché de l’immobilier tarde souvent à subir les impacts d’un choc économique. Le Covid 19 a donc fini par atteindre ce secteur. Les prix ont commencé à chuter surtout dans les grandes villes.
Les locataires et acheteurs se sont intéressés à plus d’espace et à un cadre de vie proche de la nature après la crise sanitaire. La plupart des demandes sont concentrées dans les villages et les milieux ruraux. Les grandes villes ont commencé à voir leurs biens stagner, sans acquéreurs potentiels.
Les offres étaient nombreuses, mais les demandes étaient très faibles. Si en 2019, les ventes en général ont connu une hausse d’environ 10 %, cela a chuté à 2 % au début de 2020 puis a diminué jusqu’à atteindre 0,7 % vers la fin de l’année. Toutes les grandes villes ont connu cette baisse, y compris Paris.
Pour finaliser rapidement les transactions, les propriétaires ne peuvent que faire baisser les prix. La concurrence est devenue rude, car tout le monde voulait vendre son bien rapidement. Cela a impacté encore plus le prix des biens immobiliers.
La pierre se redresse petit à petit
Bien que la pierre ait subi les impacts de crise du Covid 19, elle se redresse petit à petit. Les grandes villes attirent de nouveau les acquéreurs en quête de logement ainsi que les investisseurs parce qu’après la baisse, les prix ont stagné pendant un bon bout de temps. C’était donc l’occasion parfaite pour investir dans l’immobilier.
Il y a eu en plus des crédits en soutien aux prix immobiliers. Plusieurs banques ont réduit les taux d’intérêt pour ceux qui souhaitent investir dans la pierre afin de redresser le marché de l’immobilier en général. Des experts pensent même que les taux vont baisser davantage pour inciter les investisseurs à se concentrer de nouveau dans la pierre.
Dans certaines grandes villes, une hausse importante des prix a déjà été constatée. Pour Paris par exemple, les experts affichent une hausse de 9 % avec un prix moyen qui tourne dans les 13 425 €/m². Pour Boulogne-Billancourt, une hausse de 6,1 % a été constatée. De son côté, Lyon présente une hausse des prix atteignant les 11 %. Annecy se redresse aussi en affichant une hausse des prix immobiliers allant jusqu’à 3,3 %.
Bref, le secteur de l’immobilier a certes été impacté par la crise du Covid 19, mais le marché commence à gagner du terrain.